FI:IUU/2000/2





CONSULTATION TECHNIQUE SUR LA PÊCHE ILLICITE,
NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

Rome (Italie), 2-6 octobre 2000

RAPPORT DE LA CONSULTATION D'EXPERTS SUR
LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE ORGANISÉE PAR LE GOUVERNEMENT AUSTRALIEN
EN COOPÉRATION AVEC LA FAO

Sydney (Australie), 15 - 19 mai 2000

RAPPORT DE LA CONSULTATION D'EXPERTS

INTRODUCTION

1. La Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, organisée par le Gouvernement australien en coopération avec la FAO, s'est tenue à Sydney (Australie) du 15 au 19 mai 2000. Le Gouvernement australien a remercié le Gouvernement canadien et la Commission européenne du concours financier qu'ils ont apporté à la Consultation.

2. Ont pris part à la Consultation 57 experts, participant à titre personnel. La liste de ces experts figure à l'annexe B.

OUVERTURE DE LA CONSULTATION

3. Le Président de la Consultation, M. Glenn Hurry, Secrétaire adjoint, Section des pêches et de l'aquaculture du Département de l'agriculture, des pêches et de la foresterie australien, a accueilli, au nom de la FAO, les experts participant à la Consultation. Il a souligné la nécessité de traiter efficacement de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée en raison de son impact négatif sur la durabilité à long terme.

4. Le Président a présenté M. Z.S. Karnicki, Directeur de la Division des politiques et de la planification de la pêche, du Département des pêches de la FAO, à Rome, qui a accueilli les experts au nom de la FAO. Dans sa déclaration, il a exposé le processus d'élaboration du Plan d'action international visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et il a observé que sa mise au point exigerait beaucoup de travail et de détermination.

5. La Consultation d'experts a été ouverte par M. Geoff Gorrie, Directeur exécutif du Groupe du développement industriel du Département australien de l'agriculture, des pêches et de la foresterie, au nom du Ministre de l'agriculture, des pêches et de la foresterie, M. Warren Truss, Membre du Parlement, qui était empêché par des circonstances imprévues d'assister à l'ouverture de la Consultation. Le Ministre faisait observer combien l'Australie prenait au sérieux cette question et la nécessité de traiter de manière complète et systématique de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Il a souhaité à la Consultation plein succès dans son travail sur un avant-projet de Plan d'action international visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

CONSIDÉRATIONS D'ENSEMBLE SUR LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

6. M. David Doulman, Administrateur principal chargé de liaison pour les pêches au Département des pêches de la FAO, à Rome, a dressé un tableau général de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Il a observé que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée se pratique dans toutes les pêches de capture, qu'elles soient artisanales ou industrielles. Il a en outre noté que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée compromet les efforts de conservation et de gestion des administrations nationales des pêches et des organisations régionales de gestion des pêches.

7. Pour ce qui est de la marche à suivre pour élaborer un Plan d'action international visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, la Consultation a été informée que la FAO avait reçu mandat, à la vingt-troisième session du Comité des pêches, en 1999, d'élaborer un plan d'action de cette nature dans le cadre du Code de conduite pour une pêche responsable. Les participants ont par ailleurs été informés qu'à la suite de cette Consultation d'experts à Sydney, la FAO convoquerait à Rome, du 2 au 6 octobre 2000, une Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Le rapport de la Consultation d'experts de Sydney serait communiqué par avance par la FAO à tous ses membres et observateurs, dans toutes les langues de travail de l'Organisation. Il était escompté que l'avant-projet de Plan d'action international qui serait élaboré lors de la réunion de Sydney puisse utilement servir de point de départ pour le débat et les négociations lors de la Consultation technique d'octobre, étant entendu que cet avant-projet ne saurait limiter les débats de la Consultation technique ou leur porter préjudice, ou engager l'un quelconque des participants.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET DU CALENDRIER

8. La Consultation a adopté l'ordre du jour tel qu'il figure à l'annexe A. La liste des documents dont était saisie la Consultation figure à l'annexe C.

CONSTITUTION DE GROUPES DE RÉDACTION

9. La Consultation a établi cinq groupes de rédaction pour faciliter ses travaux.

ÉLABORATION D'UN AVANT-PROJET DE PLAN D'ACTION INTERNATIONAL

10. Les experts ont travaillé en groupes de rédaction pour élaborer un avant-projet de Plan d'action international visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les groupes de rédaction ont utilisé, entre autres, des propositions de textes faites par les auteurs qui avaient été invités à établir les documents dont était saisie la Consultation.

EXAMEN PLÉNIER DE L'AVANT-PROJET DE PLAN D'ACTION INTERNATIONAL

11. Un avant-projet de Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tel qu'élaboré par la Consultation, figure à l'annexe D.

ADOPTION DU RAPPORT

12. La Consultation a adopté son rapport le vendredi 19 mai 2000.

CLÔTURE DE LA CONSULTATION

13. Tous les experts se sont félicités de l'excellente conduite des débats par le Président, de l'hospitalité du Gouvernement australien, ainsi que du travail efficace des personnels de la FAO et des autorités locales, qui avaient facilité la Consultation. Le Président a remercié les experts des efforts déterminés déployés pendant la Consultation, et a déclaré être confiant que l'avant-projet de Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée représenterait un élément de départ important dans le processus qui mènerait un Plan d'action international à bonne fin, pour adoption à la vingt-quatrième session du Comité des pêches de la FAO, en février 2001.


ANNEXE A

ORDRE DU JOUR

1. Ouverture de la Consultation

2. Considérations d'ensemble sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

3. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier

4. Constitution de groupes de rédaction

5. Élaboration d'un avant-projet de Plan d'action international

6. Examen plénier de l'avant-projet de Plan d'action international

7. Adoption du rapport

8. Clôture de la Consultation


ANNEXE B

LISTE DES EXPERTS

PRÉSIDENT

HURRY Glenn

Assistant-Secretary
Fisheries and Aquaculture Branch
Dept of Agriculture Fisheries & Forestry
GPO Box 858
Canberra ACT 2601 Australie
Tél.: +61 2 6272 5777
Télécopie: +61 2 6272 4875
Adresse électronique:
[email protected]

SECRÉTAIRE TECHNIQUE

BRAY Kevin

Director, International Relations
Fisheries and Aquaculture Branch
Dept of Agriculture Fisheries & Forestry
GPO Box 858
Canberra ACT 2601 Australie
Tél.: +61 2 6272 4477
Télécopie: +61 2 6272 4215
Adresse électronique:
[email protected]

EXPERTS

AGNEW David

Research Fellow in High Latitude Fisheries
Renewable Resources Assessment Group
T. H. Huxley School of Environment
Earth Sciences and Engineering
Imperial College
8 Prince's Gardens
London SW7 1NA UK
Adresse électronique: [email protected]
Tél.: +44(0)207 5949273
Télécopie: +44(0)207 5895319

AL ABDESSALAAM Thabit

Head Fisheries Unit
Environmental Research and Wildlife Development Agency
PO Box 45553 Abu Dhabi
Emirats arabes unis
Tél.: 971 2 693 4661
Télécopie: 971 2 681 0008
Adresse électronique: [email protected]

AHN Chiguk

Assistant Director
International Cooperation Division
Ministry of Maritime Affairs and Fisheries
139 Chungjong No. 3 Seodaemun-gu
Séoul République de Corée
Tél.: +822 3148 6992
Télécopie: +822 3148 6996
Adresse électronique: [email protected]

ATWOOD JOHN

Principal Lawyer
International Trade and Environment Law
Office of International Law
Attorney-Generals' Department
Robert Garran Offices
Barton ACT 2600 Australie
Tél.: 612 6250 6666 / 6760
Télécopie: 612 6250 5952
Adresse électronique: [email protected]

BENITEZ SALAS Maria (Mme)

Chef du service "Contrôle et Licences"
DG FISH/C/4, 200 Rue de la Loi
1049 Bruxelles Belgique
Tél.: +32 2 "2995472/2957670
Télécopie: +32 2 2962338
Adresse électronique:
[email protected]

BESLIER Serge

Chef d'Unité
Direction générale des pêches (DG XIV - B1)
Commission des Communautés européennes
200 rue de la Loi
B-1049 Bruxelles Belgique
Tél.: +32 2 295 0115
Télécopie: +32 2 296 3986
Adresse électronique:
[email protected]

BLISS Michael

Executive Officer
Sea Law, Environmental Law
and Antarctic Policy Section, Legal Branch Department of Foreign Affairs & Trade
Barton ACT 0221 Australie
Tél.: +61 2 6261 3252
Télécopie: +61 2 6261 2144
Adresse électronique:
[email protected]

BOUFFARD Nadia (Mme)

Conseillère principale, Questions juridiques
Pêches et Océans Canada
Direction des affaires internationales
200 Kent Street
Ottawa Ontario K1A 0E6 Canada
Tél.: +001 613 993-1860
Télécopie: +613 993-5995
Adresse électronique:
[email protected]

BRYDEN Grant J.

International Policy Analyst
Ministry of Fisheries
ASB Bank House, 101-103 The Terrace
P.O. Box 1020 Wellington New Zealand
Tél.: +64-04 470 2600
Télécopie: +64-04 470 2600
Adresse électronique:
[email protected]

CHARAT Philippe

Chairman
Maricultura Del Norte, S de R.L. de C.V.
P.O. Box 6440 Paseo
Rancho Santa Fe, CA. 92067 USA
Tél.: +858 756 2622
Télécopie: +858 756 0777
Adresse électronique: [email protected]

CHAVES Linda (Mme)

Director, Industry and Trade Program
NOAA Fisheries
NMFS Headquarters Route: FX1
Building: SSMC3 Room: 3671
1315 East-West HWY
Silver Spring MD 20910-3282 USA
Tél.: +001 301 713-2379 (Ext.140)
Télécopie: +001 301 713-2384:
Adresse électronique:
[email protected]

CHURCHE Milton

Director
WTO Rules and Trade and Environment Section
Deptartment of Foreign Affairs and Trade
Barton ACT 0221 Australie
Tél.: +61 2 6261 2754
Télécopie: +61 2 6273 1527
Adresse électronique:
[email protected]

COVARRUBIAS Alejandro

Head of Enforcement and Fishing Inspection
National Fisheries Service (SERNAPESCA)
Victoria 2832, Valparaiso Chili
Tél.: 56-32-819301
Télécopie: 56-32-819300
Adresse électronique:
[email protected]

DAVIS John

Compliance Officer - International
Australian Fisheries Management Authority
Box 7051, Canberra Mail Centre
ACT 2610 Australie
Tél.: +61 2 6272 5698
Télécopie: +61 2 6272 5784
Adresse électronique:
[email protected]

DIVER Geoff

Industry Scientist
PO Box 997
Sandy Bay Tasmania 7006 Australie
Tél.: +61 3 6225 5016
Télécopie: +61 3 6225 5069
Adresse électronique:
[email protected]

DOULMAN David

Administrateur principal des pêches, chargé de liaison
Service des institutions internationales et de la liaison
Département des pêches
FAO
Viale delle Terme di Caracalla
00100 Rome Italie
Tél.: +39-06-570-56752
Télécopie: +39-06-570-56500
Adresse électronique:
[email protected]

EDESON Bill

Conseiller juridique principal
Bureau juridique
FAO
Viale delle Terme di Caracalla
00100 Rome Italie
Tél.: +39-06-570-53476
Télécopie: +39-06-570-54408
Adresse électronique:
[email protected]

EXEL Martin

General Manager
Policy and Environment
Kailis & France Group
PO Box 280
Mt Hawthorn 6915 Australie
Tél.: +61 8 9202 2436
Télécopie: +61 8 9443 7750
Adresse électronique:
[email protected]

FRANCO Arnulfo

General Directorate of Marine and Coastal Resources
Panama Maritime Authority
P.O. Box 8062, Zone 7 Panama
Tél.: (507) 232-8570/6117/7510
Télécopie: (570) 232-6477
Adresse électronique:
[email protected]

GIANNI Matthew

Oceans Campaign Coordinator
Greenpeace International
Keizersgracht 176
1016 DW Amsterdam Pays-Bas
Tél.: 31-20-523-6222
Télécopie: 31-20-523-6200
Adresse électronique:
[email protected]

GRAHAM Alistair

ISOFISH Coordinator
148b Elizabeth Street
Hobart 7000 Tasmania Australie
Tél.: +61 (0)3 6231 2564
Télécopie: +61 (0)3 6231 2596
Adresse électronique:
[email protected]

HALLMAN Brian

Marine Resource Adviser
I-ATTC
8604 La Jolla Shores Drive
La Jolla, CA 92037-1508 USA
Tél.: +001-858 546 7028
Télécopie: +001-858 546 7133
Adresse électronique:
[email protected]

HARROD David

Manager Operation Standards
Australian Maritime Safety Authority
PO Box 2181
Canberra 2601 Australie
Tél.: +61 2 6279 5656, 0419 639 112
Télécopie: +61 2 6279 5966
Adresse électronique:
[email protected]

HAY Ian

Senior Policy Adviser
Australien Antarctic Division
Channel Highway
Kingston Tasmania 7050 Australie
Tél.: +61 3 6232 3509
Télécopie: +61 3 6232 3500
Adresse électronique:
[email protected]

HAZIN Fabio Hissa Vieira

Fisheries and Aquaculture Department
Ministry of Agriculture
Rua das Pernambucanas, 377
Apt 1102
Gracas
Recife-PE Brésil
Tél.: 55-81-2214279 (personnel)
Tél./Télécopie: 55-81-4417276
Adresse électronique:
[email protected]

HO Peter

President
Overseas Fisheries Development Council
19, Lane 113, Roosevelt Road
Sec. 4, Taipei
Tél.: +886-2-2738-1522
Télécopie: +886-2-2738-4329
Adresse électronique: [email protected]

IWATA Tsuyoshi

Assistant Section Chief
International Affairs Division
Fisheries Policy Planning Department
Fisheries Agency of Japan
1-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo, 100-8907 Japon
Tél.: +81-3-3591-1086
Télécopie: +81-3-3502-0571
Adresse électronique:
[email protected]

JOHNS Murray

Chair IUU Steering Committee
Fisheries and Aquaculture Branch
Dept of Agriculture Fisheries & Forestry
GPO Box 858
Canberra ACT 2601 Australie
Tél.: +61 2 6272 4813
Télécopie: +61 2 6272 4215
Adresse électronique:
[email protected]

KARNICKI Zbigniew S.

Directeur
Division des politiques et de la planification halieutiques
Département des pêches
FAO
Viale delle Terme di Caracalla
00100 Rome Italie
Tél.: +39-06-570-54138
Télécopie: +39-06-570-56500
Adresse électronique:
[email protected]

KIM Mean Jhong

Executive Vice Chairman
Korea Deep Sea Fisheries Association
Seocho PO Box 162
Samho Centre Building "A"
275-1 Yangjae-Dong, Seocho-Ku
Seoul, République de Corée
Tél.: +82 2 589 1621
Télécopie: +82 2 589 1630/1631
Adresse électronique:
[email protected]

KOMATSU Masayuki

Counsellor
Fisheries Policy Planning Department
Fisheries Agency of Japan
1-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
Tokyo 100-8950 Japon
Tél.: +81 3 3591 1086
Télécopie: +81 3 3502 0571
Adresse électronique:
[email protected]

LOBACH Terje

Legal Advisor
Directorate of Fisheries
P.O.box 185, Sentrum
N-5804 Bergen Norvège
Tél.: +47 55 23 8000
Télécopie: +47 55 23 8090
Adresse électronique: [email protected]

MILLER Denzil

Senior Specialist Scientist
Sea Fisheries Research Institute
P/Bag X2
Rogge Bay 8012 Cape Town Afrique du Sud
Tél.: +27-(0)21-4023143
Fax +27-(0)21-4217406
Adresse électronique:
[email protected]

MIYAKE Peter

Assistant Executive Secretary
Commission internationale pour la conservation des thons de l'Atlantique
C. Corazon de Maria 8 - 6th floor
28002 Madrid Espagne
Tél.: +34-91-416 5600
Télécopie: +34-91-415 2612
Adresse électronique:
[email protected]

MOORE Margaret (Mme)

Senior Policy Officer - Marine
World Wide Fund for Nature Australie
1st Floor, 9 Church St
Hawthorn Victoria 3122 Australie
Tél.: +61 3 9853 7244
Télécopie: +61 3 9853 4156
Adresse électronique: [email protected]

OWEN Daniel

Commission européenne
DG FISH (Legal Unit - A.3)
Rue de la Loi 200
B-1049 Bruxelles Belgique
Tél.: +32 2 296 9734
Télécopie: +32 2 295 1942
Adresse électronique:
[email protected]

PHILLIPS Terrence

Resource Assessment Unit Leader
Shrimp and Groundfish Resources Assessment Unit
CFRAMP
LP#123 Western Main Road
Chaguaramas Trinité et Tobago
Tél.: +868 634 4528
Télécopie: +868 634 4549
Adresse électronique: [email protected]

PLÉ Jean-Pierre

Chairman
NAFO Standing Committee on Fishing Activities of Non-contracting Parties in the Regulatory Area
Office of Marine Conservation (Room 5806)
Senior Atlantic Fisheries Officer
Department of State
2201 C Street NW
Washington D.C. 20005 USA
Tél.: +001 202 647 1073
Télécopie: +001 202 736 7350
Adresse électronique: [email protected]

PRIDEAUX Margi (Mme)

National Marine Campaign Coordinator
Australian Conservation Foundation
120 Wakefield Street
Adelaide SA 5000 Australie
Tél.: +61 8 8232 2566
Télécopie: +61 8 8232 2490
Adresse électronique: [email protected]
[email protected]

PROULX Eugene

Special Agent in Charge
National Marine Fisheries Service
Southeast Enforcement Division
9721 Executive CTR DR North
St Petersburg FL 33702-2439 USA
Tél.: +001 727-570-5344 (Ext.101)
Télécopie: +001 727 570 5355
Adresse électronique:
[email protected]

PULVENIS Jean-Francois

Embajador
Director de Fronteras Maritimas
Ministerio de Relaciones Exteriores
Esquina Carmelitas, Torre M.R.E. Piso 13
Caracas Venezuela
Tél.:+58 2 8621085 / 8626679
Télécopie: +58 2 8611186
Adresse électronique: [email protected]
[email protected]

RAJ G P

Joint Director (Operations)
Coast Guard Headquarters
National Stadium Complex
New Delhi - 110 001
Tél.: +91 11 3388 669
Télécopie: +91 11 3383 196
Adresse électronique:
vprotectvsnl.com

RAMCHARRUN Boodhun

Scientific Officer
Albion Fisheries Research Centre
Albion, Petite Riviere Maurice
Tél.: 230 238 4100
Télécopie: 230 238 4184
Adresse électronique: [email protected]

ROHAN Geoff

General Manager, Operations
Australian Fisheries Management Authority
Box 7051
Canberra Mail Centre, ACT 2601 Australie
Tél.: +61 2 6272 5052
Télécopie: +61 2 6272 5784
Adresse électronique:
[email protected]

SAUNDERS Allison J. (Mme)

Oceans Law Section (JLO)
Department of Foreign Affairs and International Trade
Government of Canada
125 Sussex Drive
Ottawa, Ontario KIA 0G2 Canada
Tél.: 613 996 2643
Télécopie: 613 992 6483
Adresse électronique:
[email protected]

SINELNIKOV Igor Z.

Observateur suppléant de la Fédération de Russie auprès de la FAO
Bureau de l'Observateur permanent de la Fédération de Russie auprès de la FAO
Via Gaeta 5
00185 Rome Italie
Tél.: 39 06 4941 680
Télécopie: 39 06 4910 31
Adresse électronique: [email protected]

SWAN Judith (Mme)

Consultant
SwanSea
P.O. Box 188
Waverley, Nova Scotia, BON 2S0 Canada
Tél.: +001 902 860 1758
Télécopie: +001 902 860 0390
Adresse électronique:
[email protected]

TINKHAM Stetson

Senior Pacific Fishery Officer
Department of State
OES/OMC Rm 5806
Washington, D.C. 20520-7818 USA
Tél.: +001 202 647 3941
Télécopie: +001 202 736 7350
Adresse électronique:
[email protected]

TOKRISNA Ruangrai (Mme)

Faculty of Economics
Kasetsart University
Jatujark, Bangkok 10900, Thaïlande
Tél.: 66-2-561 3467
Télécopie: 66-2-942 8047
Adresse électronique: [email protected]

USHAKOV Evgeny

Expert en chef
Département des Garde-Côtes
Service des frontières fédérales
Moscou
Tél.: 001-095-925 8632
Télécopie: 001-095-925 8513

VERAZAY Guillermo

Instituto Nacional De Investigacion Y Desarrollo Pesquero
Paseo Victoria Ocampo No 1
7600 Mar Del Plata Argentine
Tél.: 0054223-4862586
Télécopie: 0054223-4861830
Adresse électronique:
[email protected]

VU Huy Thu

Deputy Director
Fisheries Resources and Environment Conservation Department
Ministry of Fisheries
10 Nguyen Cong Hoan Street
Ba Dinh District, Hanoi Vietnam
Tél.: +84 4 771 6299
Télécopie: +84 4 835 3363
Adresse électronique: [email protected]

WAN Teo Siong

Head
Fisheries Management Information System
Kuala Lumpur Malaisie
Tél.: 03-2954610
Télécopie: 03-2910305
Adresse électronique: [email protected]

WILLOCK Anna (Mme)

Senior Fisheries Advisor
Traffic Oceania
GPO Box 528
Sydney NSW 2001 Australie
Tél.: +61 2 9280 1671
Télécopie: +61 2 9212 1794
Adresse électronique: [email protected]

WOJCIK Ireneusz

Vice-President
Fisheries Development Association
ul. Kollataja 1
81-332 Gdynia Pologne
Tél.: +48 58 627 64 54; 620 05 15
Télécopie: +48 58 620 79 23; 620 28 31
Adresse électronique: [email protected]

YBANEZ Ignacio

Subdirector General
Organizmos Multilaterales De Pesca
Secretaria General de Pesca Maritima
Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentacion
Jose Ortega u Gasset 57
Madrid, Espagne
Tél.: +34 91402 7404
Télécopie: +34 91309 3967
Adresse électronique: [email protected]

ZHOU Yingqi

President Office
Shanghai Fisheries University
224 Jun Gong Road
Shanghai 200090 République populaire de Chine
Tél.: 86 21 657 102 96 / 102 93
Télécopie: 86 21 656 842 87
Adresse électronique: [email protected]

SECRETARIAT

ALLAIS Julie (Mme)

Conference Organiser
Bureau of Rural Sciences
PO Box E11
Kingston, ACT 2604 Australie
Tél.: +61 2 6272 4430
Télécopie: +61 2 6272 5050
Adresse électronique: [email protected]

DUONG Michael

Conference Assistant
Fisheries & Aquaculture Branch
Dept of Agriculture Fisheries & Forestry
GPO Box 858
Canberra ACT 2601 Australie
Tél.: +61 2 6272 4202
Télécopie: +61 2 6272 4215
Adresse électronique:
[email protected]

GUYONNET Marianne (Mme)

Sténographe bilingue
Division des politiques et de la planification halieutiques
Département des pêches
FAO
Viale delle Terme di Caracalla
00100 Rome Italie
Tél.: +39-06-570-53951
Télécopie: +39-06-570-56500
Adresse électronique:
[email protected]


ANNEXE C

LISTE DES DOCUMENTS

AUS:IUU/2000/1

Ordre du jour et calendrier

AUS:IUU/2000/2

Overview of IUU Fishing (Considérations générales sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/3

Report of the Expert Consultation, Incorporating a Draft International Plan of Action to Combat IUU Fishing (Rapport de la Consultation d'experts, et avant-projet de Plan d'action international visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/4

Illegal, Unreported and Unregulated Fishing: Mandate for an International Plan of Action (Pêche illicite, non déclarée et non réglementée: mandat pour un Plan d'action international)

AUS:IUU/2000/5

The Importance of Taking Cooperative Action Against Specific Fishing Vessels that are Diminishing Effectiveness of Tuna Conservation and management Measures (Importance d'une action coopérative à l'encontre des navires de pêche qui compromettent l'efficacité des mesures de conservation et de gestion des thonidés)

AUS:IUU/2000/6

A Global Review of IUU Fishing (Examen général de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/7

Paper not submitted. (document non distribué)

AUS:IUU/2000/8

Tools to Address IUU Fishing: The Current Legal Situation (Instruments permettant d'intervenir vis-à-vis de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée: état de la situation juridique)

AUS:IUU/2000/9

National Legislative Options to Combat IUU Fishing (Solutions législatives nationales permettant de lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/10

The Role of National Fisheries Administrations and Regional Fisheries Bodies (RFBs) in Adopting and Implementing Measures to Combat IUU Fishing (Le rôle des administrations nationales et des organes régionaux des pêches dans l'adoption de mesures de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/11

Measures to Enhance the Capability of a Flag State to Exercise Effective Control Over a Fishing Vessel (Mesures permettant de renforcer les capacités des États du pavillon d'exercer un contrôle effectif sur les navires de pêche)

AUS:IUU/2000/12

The Consequences of Illegal Unregulated and Unreported Fishing for Fishery Data and Management (Conséquences de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée sur les statistiques et la gestion des pêches)

AUS:IUU/2000/13

The International Plan of Action for the Management of Fishing Capacity and Selected Issues Pertaining to Illegal Unregulated and Unreported Fishing ( Le Plan d'action international pour la gestion des capacités de pêche et questions connexes relatives à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/14

MCS and VMS Requirements to Combat IUU Fishing (Prescriptions relatives au suivi, au contrôle et à la surveillance et aux systèmes de suivi des navires aux fins de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/15

Measures to be Adopted by the Port State in Combating IUU Fishing (Mesures à adopter par les États du port pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/16

WTO-Consistent Trade-Related Measures to Address IUU Fishing (Mesures commerciales conformes aux règles de l'OMC applicables à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée)

AUS:IUU/2000/17

WTO-Consistent Trade-Related Measures to Address IUU Fishing - Developing Country Issues (Mesures commerciales conformes aux règles de l'OMC applicables à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée - questions intéressant les pays en développement)

AUS:IUU/2000/18

IUU Fishing and Considerations for Developing Countries (Pêche illicite, non déclarée et non réglementée et considérations relatives aux pays en développement)


ANNEXE D

AVANT-PROJET

PLAN D'ACTION INTERNATIONAL VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

I. INTRODUCTION

1. Dans le contexte du Code de conduite pour une pêche responsable et de son objectif global de pêche durable, la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les pêcheries mondiales donne lieu à des préoccupations graves, qui vont croissant. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée compromet les efforts de conservation et de gestion des stocks de poissons dans toutes les pêches de capture. Lorsqu'ils se trouvent confrontés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les organes nationaux et régionaux de gestion des pêches voient leurs objectifs de gestion mis en échec. Cette situation entraîne la perte de perspectives sociales et de débouchés économiques tant à court qu'à long terme. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut provoquer l'anéantissement de pêcheries ou porter gravement préjudice aux efforts de reconstitution des stocks déjà très appauvris. Les instruments internationaux existants visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ont jusqu'ici été inefficaces faute de volonté politique, d'un rang de priorité suffisant, de capacités et de ressources.

2. À sa vingt-troisième session, en février 1999, le Comité des pêches de la FAO (COFI) a traité de la nécessité de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Le Comité s'est déclaré préoccupé par les informations indiquant un accroissement de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris des activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance". Peu après, une réunion ministérielle sur la pêche organisée par la FAO en mars 1999 a déclaré que, sans préjudice des droits et des engagements des États au regard du droit international, la FAO " élaborera un plan d'action mondial pour traiter efficacement de toutes les formes de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris les activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance", au moyen d'efforts coordonnés des États, des organisations régionales de gestion des pêches de la FAO et d'autres organismes internationaux compétents tels l'Organisation maritime internationale (OMI), conformément à l'article IV du Code de conduite." Le Gouvernement australien, en coopération avec la FAO, a organisé une Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée à Sydney (Australie), du 15 au 19 mai 2000. Par la suite, une consultation technique de la FAO sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée doit se tenir à Rome de 2 au 6 octobre 2000.

II. NATURE DE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE ET PORTÉE DU PLAN D'ACTION INTERNATIONAL

3. Le problème que pose la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'étend à la pêche proprement dite et aux activités connexes, à savoir notamment:

4. Le Plan d'action international (PAI) est de caractère facultatif. Il a été élaboré dans le cadre du Code de conduite, tel qu'indiqué à l'Article 2 d) de celui-ci.

5. Les dispositions des articles 1.1, 1.2 et 3 du Code de conduite s'appliquent à l'interprétation et à la mise oeuvre du présent Plan d'action international et à ses rapports avec d'autres instruments internationaux. Le présent Plan d'action international s'adresse également, comme il convient, aux entités se livrant à la pêche.

6. Dans le présent texte est entendu ce qui suit:

a) la référence aux États inclut le Communauté européenne pour les questions qui sont de sa compétence;

b) le terme "régional" inclut les entités sous-régionales, comme il convient;

c) l'expression "organisation régionale de gestion des pêches" désigne un organisme ou un instrument, comme il convient;

d) l'expression "Convention de l'ONU de 1982" désigne la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982;

e) l'expression "Accord de 1993 de la FAO" désigne l'Accord visant à favoriser le respect par les navires de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et de gestion, approuvé par la Conférence de la FAO le 24 novembre 1993.

f) l'expression "Accord de 1995 sur les stocks de poissons" désigne l'Accord aux fins de l'application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s'effectuent tant à l'intérieur qu'au-delà des zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs.

7. Le présent document constitue pour tous les États un nouvel engagement à mettre en oeuvre le Code de conduite.

III. OBJECTIF ET PRINCIPES

8. Le Plan d'action international a pour objectif de faire en sorte que tous les États et organismes régionaux de gestion des pêches entreprennent, dès que possible et de préférence dans les deux ans après son adoption, des actions systématiques, efficaces et transparentes visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives.

9. Le Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives associe les principes et les stratégies ci-après:

IV. PRINCIPALES MESURES DE LUTTE CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON AUTORISÉ ET NON DÉCLARÉE

10. Les principales mesures à mettre en oeuvre dans le cadre du Plan d'action international sont notamment les suivantes:

V. MISE EN oeuvre DE MESURES VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

RESPONSABILITÉS DE TOUS LES ÉTATS

Instruments internationaux

11. Les États devraient donner pleinement effet aux normes appropriées du droit international, en particulier telles qu'elles sont exprimées dans la Convention de l'ONU de 1982, afin de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives.

12. Les États sont encouragés, de manière prioritaire, à ratifier ou à accepter la Convention de l'ONU de 1982, l'Accord de l'ONU de 1995 sur les stocks de poissons, l'Accord de la FAO de 1993, et les autres instruments internationaux pertinents récemment conclus relatifs aux pêches, ou à y adhérer, comme il convient.

13. Les États devraient mettre en oeuvre pleinement et efficacement tous les instruments internationaux appropriés relatifs aux pêches, y compris le Code de conduite et les plans d'action internationaux qui y sont associés.

Législation nationale

Législation

14. La législation nationale devrait porter de manière effective sur tous les aspects de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des activités y relatives, y compris en assurant la cohérence et l'harmonisation internes.

15. La législation devrait porter, notamment, sur les normes de valeur probante, en particulier en ce qui concerne l'utilisation de preuves électroniques et des nouvelles technologies.

Contrôle par l'État de ses ressortissants

16. Les États devraient prendre des mesures efficaces, comme la définition de délits, pour s'assurer que les personnes physiques ou morales placées sous leur juridiction ne s'adonnent pas à la pêche illicite ni aux activités y relatives, où qu'elles aient lieu, qui contreviennent aux principes de conservation et aux mesures ou aux dispositions de gestion applicables adoptées aux niveaux national, régional ou mondial, ou les compromettent.

17. Tous les États devraient coopérer en vue d'identifier les personnes physiques ou morales qui exploitent ou sont propriétaires de fait des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et activités y relatives. Tous les États exerçant leur juridiction sur de telles personnes ne devraient épargner aucun effort pour s'assurer qu'aucun navire possédé ou exploité par ces personnes ne s'adonne à la pêche selon des modalités qui contreviennent en quelque manière aux mesures ou aux dispositions applicables de gestion et de conservation adoptées au niveau national, régional ou mondial, ou qui les compromettent.

Navires apatrides

18. Les États devraient prendre des mesures, conformément au droit international, leur permettant d'exercer la juridiction nationale sur les navires apatrides en haute mer prenant part à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux activités y relatives.

Sanctions

19. Les États devraient s'assurer que les sanctions applicables à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux activités y relatives sont d'une sévérité suffisante pour contrecarrer efficacement celles-ci et pour priver des contrevenants des profits qui en découlent. Il pourra être nécessaire d'adopter un régime civil basé sur un mécanisme de sanctions administratives. Les États devraient assurer l'application harmonieuse, cohérente et transparente des sanctions.

Suivi, contrôle et surveillance

20. Les États devraient s'engager à exercer un suivi, un contrôle et une surveillance (SCS) systématiques et efficaces de la pêche et des activités y relatives, du commencement des opérations jusqu'à la destination finale, sans oublier le lieu de débarquement, notamment par les moyens suivants:

Plans d'action nationaux

21. Les États devraient, comme il convient, élaborer, appliquer et suivre des plans d'action nationaux pour mieux atteindre les objectifs du présent Plan d'action international et donner pleinement suite à ses dispositions. Ces plans devraient également prévoir des mesures visant à donner suite aux initiatives adoptées par les organisations régionales de gestion des pêches en vue de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives. Ce faisant, les États devraient encourager la pleine participation et l'engagement de toutes les parties prenantes intéressées, y compris l'industrie, les communautés et les organisations non gouvernementales.

22. Les États devraient s'efforcer d'élaborer, d'adopter et de rendre public leur examen des plans dans un délai de deux ans à compter de l'adoption du présent Plan d'action international. Au moins tous les quatre ans, les États devraient examiner l'état d'avancement de leurs plans nationaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives afin d'identifier des stratégies économiquement rationnelles permettant d'en accroître l'efficacité.

23. Les États devraient s'assurer que les efforts nationaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives sont coordonnés au plan interne. En particulier, les délégations nationales auprès de l'OMI, de la FAO et des organisations régionales de gestion des pêches devraient coordonner leurs activités.

Coopération entre les États

24. Les États devraient coordonner leurs activités et coopérer, tant directement que par le truchement des organisations régionales appropriées de gestion des pêches, pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives. En particulier, les États devraient:

25. Les États dont des ressortissants pêchent en haute mer dans des pêcheries non réglementées par une organisation régionale de gestion des pêches, et en particulier dans des pêcheries nouvelles ou exploratoires, devraient pleinement s'acquitter de leurs obligations au titre de la section VII de la Convention de l'ONU de 1982 et prendre toutes mesures nécessaires en ce qui concerne leurs ressortissants en vue de la conservation des ressources vivantes en haute mer.

26. Les États devraient veiller à ce que les capacités techniques et les ressources nécessaires pour appliquer le Plan soient disponibles, y compris en instituant des fonds spéciaux aux niveaux national, régional ou mondial.

RESPONSABILITÉS DE L'ÉTAT DU PAVILLON

Immatriculation des navires

27. Les États devraient s'assurer que les navires de pêche battant leur pavillon ne s'adonnent à aucune activité qui contrevient aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial, ou en compromet l'efficacité.

28. L'État du pavillon doit s'assurer, avant d'immatriculer un navire, qu'il peut exercer sa responsabilité de s'assurer que les navires qu'il a immatriculés se conforment aux mesures et aux dispositions pertinentes de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Avant qu'un État du pavillon accepte d'immatriculer un navire, il devrait se mettre en rapport avec l'État du pavillon précédent de ce navire afin de s'assurer ou de vérifier les raisons du changement de pavillon, et d'établir si ce navire a, dans le passé, contrevenu aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Si l'immatriculation est approuvée, le nouvel État du pavillon devrait en aviser l'État du pavillon précédent.

29. Les États devraient éviter d'accorder leur pavillon aux navires qui, dans le passé, ont contrevenu aux dispositions convenues, sauf dans les cas où:

a) le navire a changé de propriétaire et le nouveau propriétaire peut établir de manière probante que le propriétaire ou l'exploitant précédent n'a plus d'intérêts juridiques, financiers ou de fait dans le navire, ni n'exerce de contrôle sur celui-ci ; ou

b) ayant pris en considération tous les faits pertinents, l'État du pavillon conclut qu'accorder son pavillon au navire n'aurait pas pour conséquence de compromettre les mesures ou les dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial.

30. Les dispositions énoncées aux paragraphes 28 et 29 ci-dessus devraient également s'appliquer comme il convient aux contrats d'affrètement.

31. En ce qui concerne les affrètements coque nue, les États du pavillon devraient considérer toute demande d'immatriculation comme immatriculation de novo et exiger que l'immatriculation précédente du navire soit annulée ou suspendue pendant la durée de l'affrètement. Le nouvel État du pavillon devrait exiger, au minimum, que soient dûment identifiés les fréteurs, les hypothèques, les privilèges et autres charges.

32. Les États du pavillon devraient contrecarrer le changement de pavillon aux fins de contrevenir aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Dans toute la mesure possible, les mesures et les normes qu'adoptent les États du pavillon devraient être uniformes afin de ne pas inciter les propriétaires à changer leurs navires de pavillon.

33. Les États devraient prendre toutes les mesures possibles, y compris le refus à un navire de l'autorisation de pêcher et de battre leur pavillon, pour prévenir les changements successifs de pavillon, à savoir la pratique consistant à changer un navire de pavillon afin de contourner les mesures ou les dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial ou de faciliter le non-respect de telles mesures ou dispositions.

34. Bien que les fonctions d'immatriculation d'un navire et de délivrance de l'autorisation de pêcher soient distinctes, les États du pavillon devraient envisager de les exercer de manière à ce que chacune tienne dûment tenu compte de l'autre. Les États du pavillon devraient veiller à entretenir des liens appropriés entre la tenue de leur registre des navires et celle des registres des activités de leurs navires de pêche. Lorsque ces fonctions ne sont pas assurées par une même entité administrative, les États devraient veiller à ce que s'exercent une coopération et un partage d'informations suffisants entre les entités chargées de ces fonctions.

35. L'État du pavillon devrait envisager de subordonner sa décision d'immatriculer un navire de pêche à sa décision d'autoriser ce navire à pêcher dans les eaux placées sous sa juridiction, ou en haute mer, ou à la délivrance au navire, par un État côtier, d'une autorisation de pêcher une fois qu'il sera placé sous la juridiction dudit État du pavillon.

Registre des navires de pêche

36. Le registre des navires de pêche de chaque État du pavillon devrait porter mention de ce qui suit:

Autorisation de pêcher

37. Là où cela est exigé, sera tenue à bord du navire une autorisation valide de pêcher. Le processus d'autorisation de chacun des États pourra porter, non limitativement, sur ce qui suit:

38. Les États du pavillon devraient s'assurer que leurs navires de pêche, de transport et d'appui n'opèrent pas de manière à compromettre les mesures de conservation et de gestion adoptées à un niveau national, régional ou mondial ou à y contrevenir. À cet effet, les États du pavillon devraient s'assurer qu'aucun de leurs navires ne réapprovisionne des navires de pêche s'adonnant à de telles activités ou ne transborde des poissons vers ou depuis de tels navires.

39. Les États du pavillon devraient s'assurer que tous leurs navires de pêche, de transport et d'appui effectuant des transbordements en mer rendent compte à l'administration nationale des pêches:

Cette activité redditionnelle devrait incomber à l'organisme chargé de la gestion des pêches.

40. Les États du pavillon devraient envisager de conclure des accords ou des arrangements avec d'autres États, en vue de l'application mutuelle des lois applicables et des mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Les États devraient être encouragés à coopérer aux efforts d'application des lois et de la réglementation que peuvent fournir les États côtiers, du port ou du pavillon.

Coopération

41. L'État du pavillon devrait mettre à disposition des parties concernées, y compris d'autres États, et des organisations régionales et internationales, les informations relatives aux navires qui sont radiés de ses registres ou dont l'autorisation de pêcher a été annulée, et les raisons à cela.

42. Afin de faciliter la coopération et l'échange d'informations, chaque État et chaque organisation régionale ou internationale devrait désigner et faire connaître des points de contact officiels initiaux.

43. Les États du pavillon devraient mettre à la disposition des organismes nationaux, régionaux et internationaux appropriés, dans les meilleurs délais, les informations relatives aux captures et aux transbordements.

MESURES DU RESSORT DES ÉTATS DU PORT

44. Telle qu'utilisée dans la présente section, l'expression "accès au port" signifie l'accès aux installations et aux divers équipements portuaires aux fins du réapprovisionnement en carburant, de l'avitaillement, du transbordement et du débarquement.

45. Avant de permettre au navire l'accès au port, les États devraient exiger des navires de pêche qui demandent à entrer dans leurs ports qu'ils déclarent ne pas s'être adonnés à une pêche illicite, non déclarée et non réglementée ni à des activités y relatives, et que le navire peut être inspecté à cet égard par les autorités de l'État du port.

46. L'État du port ne devrait permettre l'accès au port au navire que si l'exploitant de celui-ci lui donne des assurances que le navire a mené ses opérations de pêche et les activités y relatives conformément au droit national et international applicable, y compris en respectant les mesures et les dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional et mondial (à savoir qu'il ne s'est pas adonné à une pêche illicite, non déclarée et non réglementée ni à des activités y relatives).

47. Les États devraient désigner les ports auxquels les navires battant pavillon étranger peuvent être autorisés à avoir accès et devraient s'assurer que ces ports ont la capacité d'effectuer des inspections, comme suit:

48. Les États devraient établir une stratégie et des procédures nationales régissant le contrôle par l'État du port des navires menant des opérations de pêche et des activités y relatives, y compris définir des prescriptions en matière de formation, de soutien technique, des critères de qualification et des directives opérationnelles générales à l'intention des agents de l'État du port chargés des contrôles. Les États devraient également envisager les besoins de renforcement des capacités en vue de l'élaboration et de la mise en oeuvre de cette stratégie.

49. Les États devraient coopérer bilatéralement, multilatéralement et dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches afin d'élaborer ou d'harmoniser les mesures de contrôle exercées par l'État du port à l'endroit des navires de pêche. Ces mesures devraient traiter des informations à recueillir par l'État du port, des procédures de collecte des informations, et des mesures à appliquer en cas de suspicion que le navire a contrevenu aux mesures adoptées dans le cadre des systèmes nationaux, régionaux ou internationaux.

50. Les États devraient élaborer dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches les mesures à prendre par les États du port, sur la base de la présomption que les navires de pêche battant pavillon d'un État non coopérant aperçus dans la zone régie par une organisation particulière compromettent l'efficacité des mesures de conservation, de gestion et de répression de l'organisation, pour interdire le débarquement et le transbordement des captures, à moins que le navire puisse établir que la capture a été faite de manière conforme auxdites mesures.

51. Les États devraient renforcer leur coopération, notamment en faisant circuler les informations appropriées, au sein des organismes régionaux de gestion des pêches et des États et entre eux au sujet des contrôles exercés par les États du port.

52. La FAO, de concert avec les États et les autres organisations internationales compétentes telles que l'OMI, devrait convoquer une conférence au sujet de l'établissement d'instruments bilatéraux et multilatéraux (tels que protocoles d'accords relatifs aux contrôles exercés par l'État du port) visant à contrecarrer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives. Les points que cette conférence devrait notamment traiter sont les suivants:

53. Les États devraient élaborer un accord international ayant force obligatoire sur les contrôles à exercer par les États du port afin de contrecarrer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives.

MESURES RELATIVES AU COMMERCE

54. Les États devraient prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour interdire que du poisson pêché par des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou à des activités y relatives soit importé sur leur territoire ou fasse l'objet d'un commerce de la part des personnes physiques ou morales sur lesquelles s'exerce leur juridiction.

55. Les États devraient coopérer, notamment par le biais des organisations mondiales et régionales de gestion des pêches, en vue d'adopter les mesures appropriées relatives au commerce qui pourraient être nécessaires pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives d'espèces précisées. Les mesures relatives au commerce devraient être conformes aux principes, aux droits et aux engagements établis dans l'Accord portant création de l'OMC et être appliquées de façon loyale, transparente et non discriminatoire. On pourrait recourir à de telles mesures pour appuyer les efforts coopératifs visant à ce que le commerce du poisson et de produits spécifiques de la pêche ne compromette pas l'efficacité des mesures de conservation et de gestion qui sont conformes à la Convention de l'ONU de 1982.

56. Les mesures relatives au commerce visant à réduire ou à éliminer les échanges de poisson et de produits de la pêche provenant de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des activités y relatives pourraient inclure des prescriptions relatives à la documentation et à la certification des captures, ainsi que d'autres mesures appropriées, par exemple, des interdictions d'importation et d'exportation.

57. En particulier, de telles mesures relatives au commerce d'espèces spécifiques pourraient être nécessaires pour réduire ou éliminer les motivations économiques qui font que des navires s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et à des activités y relatives.

58. Les États devraient appuyer la mise en oeuvre des mesures relatives au commerce adoptées par les organismes régionaux de gestion des pêches, y compris les prescriptions de certification et de documentation, afin de réduire ou d'éliminer le commerce d'espèces précises de poissons et de produits de la pêche provenant de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des activités y relatives.

59. Les États devraient accroître la transparence de leurs marchés pour permettre d'identifier les personnes physiques ou morales qui prennent part au commerce et à la transformation du poisson et des produits provenant de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des activités y relatives, ou qui en tirent bénéfice.

60. Les États devraient porter assistance à tout autre État qui cherche à contrecarrer le commerce du poisson et des produits de la pêche capturés de manière illicite dans sa juridiction.

61. Les États devraient envisager d'exhorter leurs importateurs, transbordeurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services à renoncer volontairement à entretenir des relations commerciales avec les navires dont les organisations régionales appropriées de gestion des pêches ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, ou à des activités y relatives.

62. Les États devraient également envisager d'exhorter leurs pêcheurs à renoncer volontairement à commercer avec les importateurs, transbordeurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services dont les organisations régionales appropriées de gestion des pêches ont établi qu'ils collaborent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et à des activités y relatives.

63. Les États devraient adopter des mesures, par exemple législatives, qui font un délit de toute transaction commerciale portant sur du poisson ou des produits des pêches provenant de la pêche et des activités y relatives menées en contravention au droit national ou international applicable, aux mesures adoptées par les organisations régionales appropriées de gestion des pêches ou aux autres arrangements internationaux. Ces violations devraient faire l'objet de sanctions d'une sévérité suffisante pour contrecarrer un tel commerce et pour priver les contrevenants des profits en découlant.

64. Les États devraient encourager la recherche scientifique sur les méthodes permettant d'identifier les espèces de poissons à partir d'échantillons de produits transformés. La FAO devrait faciliter la mise en place d'un réseau de bases de données de marqueurs génétiques et autres permettant d'identifier les espèces de poissons à partir du produit transformé, et notamment la capacité d'identifier le stock d'origine chaque fois que possible.

65. Les États devraient adopter la nomenclature douanière harmonisée pour les poissons et les produits de la pêche dont le commerce est susceptible de compromettre les objectifs des organisations régionales de gestion des pêches.

66. Les prescriptions relatives à la certification et à la documentation devraient, autant que possible, être normalisées et des dispositifs électroniques être mis en place pour assurer leur efficacité, pour réduire les possibilités de fraude, et pour éviter de surcharger inutilement les opérateurs commerciaux.

ORGANISATIONS RÉGIONALES DE GESTION DES PÊCHES

67. La présente section vaut pour toutes les organisations régionales de gestion des pêches, ainsi que pour les organisations régionales ayant pour attribution de traiter de questions relatives à la pêche.

68. Les organisations régionales de gestion des pêches exercent un rôle unique et essentiel pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives. Les États devraient coopérer à la mise en place de telles organisations dans les régions où il n'en existe actuellement pas.

69. La coopération de tous les États est importante pour que les mesures appropriées prises par les organisations régionales de gestion des pêches, qu'ils en soient ou non membres, en vue de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives soient couronnées de succès. Les États devraient assurer le respect et l'application des mesures et des politiques se rapportant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adoptées par toute organisation régionale appropriée de gestion des pêches.

70. Les membres des organisations régionales de gestion des pêches devraient agir pour renforcer ces organes comme de besoin, et élaborer des solutions novatrices permettant de contrecarrer, de prévenir et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives. Ces organisations régionales de gestion des pêches devraient tenir compte de l'ensemble des mesures et des décisions déjà existantes des autres organisations régionales de gestion des pêches visant à contrecarrer, à prévenir et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives, et devraient contribuer à mettre en place des approches harmonisées. L'attention devrait porter sur les mesures ci-après:

71. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient encourager les parties non contractantes, en particulier celles qui disposent de capacités importantes de pêche ou qui exercent des activités importantes de pêche ou y relatives, à se joindre aux organisations régionales de gestion des pêches et à participer pleinement à leur travail, et faciliter ce rapprochement. Lorsque ce n'est pas possible, les organisations régionales de gestion des pêches devraient encourager et faciliter la participation et la coopération des parties non contractantes, conformément aux accords internationaux appropriés et au droit international, à la conservation et à la gestion appropriées des ressources halieutiques en donnant suite aux mesures de conservation et de gestion adoptées par lesdites organisations régionales de gestion des pêches. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient aborder la question de l'accès à la ressource de manière opportune, réaliste et équitable afin de stimuler la coopération et d'accroître la durabilité de la pêche.

72. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient élaborer de manière volontariste des mécanismes coopératifs visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives. Les organisations régionales de gestion des pêches sont vivement encouragées à réguler et à établir les priorités pour ce qui est d'une coopération et d'une coordination de cette nature, en particulier dans les domaines suivants:

73. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient compiler et rendre disponibles, dans les meilleurs délais et au moins chaque année, aux autres organisations régionales de gestion des pêches et à la FAO les informations permettant de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives, et notamment:

74. Les objectifs de renforcement des institutions et des politiques des organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des activités y relatives devraient notamment consister à permettre à celles-ci:

75. Lorsqu'un État ne s'assure pas qu'un navire de pêche battant son pavillon ou que ses ressortissants respectent les mesures de conservation et de gestion d'une organisation régionale de gestion des pêches, cette organisation devrait porter le problème à l'attention dudit État. Si ce non-respect n'est pas corrigé, les membres de l'organisation devraient convenir d'adopter des mesures appropriées, telles l'interdiction d'accès aux ports, l'interdiction du transbordement, des mesures commerciales non discriminatoires conformes au droit international, y compris l'interdiction d'importer du poisson pêché par des navires immatriculés sous le pavillon de cet État, ou du poisson qu'une quelconque personne physique ou morale, propriétaire ou exploitant de fait du navire, ou qui a pris part à une pêche illicite, non déclarée et non réglementée, chercherait à importer.

VI. BESOINS PARTICULIERS DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

76. Les États devraient coopérer pour appuyer la formation et le renforcement des institutions, et envisager d'apporter une aide financière, technique ou autre aux pays en développement, de sorte que ceux-ci puissent mettre pleinement en oeuvre les engagements qu'ils auront souscrits au titre du présent Plan d'action international et leurs engagements au regard du droit international, y compris leurs attributions en qualité d'États du pavillon. À cet effet, les États devraient coopérer à l'établissement d'un fonds d'affectation spéciale d'assistance aux pays en développement. Le fonds ainsi créé devrait avoir vocation de sensibiliser les parties prenantes, de permettre l'examen et la révision de la législation nationale et des cadres réglementaires régionaux, de permettre l'amélioration et l'harmonisation de la pêche et de la collecte des données y relatives, et de permettre le renforcement et le perfectionnement des systèmes intégrés de suivi, de contrôle et de surveillance.

77. Les États devraient convenir que les arrangements bilatéraux ou autres peuvent utilement permettre de fournir une assistance technique et des infrastructures pour améliorer la tenue de leurs registres. Le recours à des programmes de coopération techniques devrait être encouragé.

VII. ACTIVITÉ REDDITIONNELLE

78. Les États et les organisations régionales de gestion des pêches devraient rendre compte à la FAO des progrès accomplis dans l'élaboration et la mise en oeuvre de leurs plans visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives dans le cadre de leur rapport biennal à la FAO sur l'application du Code de conduite.

VIII. RÔLE DE LA FAO

79. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, rassemblera toutes les informations et données appropriées qui pourraient permettre d'analyser plus avant, pour les identifier, les facteurs et les causes qui contribuent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux activités y relatives, par exemple, notamment, le manque de contrôles de gestion des intrants et des extrants, les méthodes de gestion des pêches non durables et les subventions dont profitent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives.

80. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, appuiera l'élaboration et la mise en oeuvre de plans nationaux et régionaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les activités y relatives dans le cadre de projets d'assistance technique spécifiques menés dans les pays, au moyen de fonds du Programme ordinaire et en utilisant des fonds extrabudgétaires qui seront mis à la disposition de l'Organisation à cet effet.

81. La FAO devrait réaliser une étude des obligations existantes contractées au titre de la section VII de la Convention de l'ONU de 1982 pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et des activités y relatives, et de la manière dont les États honorent ces engagements. Pour aider la FAO dans cette tâche, les États devraient fournir à l'Organisation des informations sur la façon dont ils appliquent les engagements souscrits au titre de la section VII de la Convention de l'ONU de 1982. Les États devraient examiner alors l'étude réalisée par la FAO et envisager d'élaborer plus avant les obligations découlant des dispositions de la section VII de la Convention de l'ONU de 1982, et en particulier les engagements visant les stocks de poissons de haute mer autres que les stocks chevauchants et les stocks de poissons grands migrateurs.

82. La FAO devrait ajouter à l'ordre du jour du groupe de travail spécial mixte FAO/OMI sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les questions y relatives des recherches supplémentaires sur la question de l'impact des contrats d'affrètement et d'affrètement de coques nues sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et sur les activités y relatives, et recommander des mesures permettant de gérer ces situations.

83. La FAO devrait mettre au point un formulaire simple et normalisé pour la collecte et la collation des informations relatives aux transbordements à fournir par les États du pavillon.

84. La FAO devrait étudier les avantages qu'il y aurait à établir et à tenir à jour des bases de données régionales et mondiales, regroupant, mais pas exclusivement, les informations stipulées à l'article VI de l'Accord de 1993 de la FAO.

85. La FAO, par le truchement du COFI, rendra compte tous les deux ans de l'état d'avancement de la mise en oeuvre du Plan d'action international, en se fondant sur les informations que fourniront tous les États et toutes les organisations régionales de gestion des pêches.